
Prose
Dessine-moi un coquillage…
Dessine-moi un coquillage. Dessine-moi une image qui me rappelle tellement un paysage
d'océan. Utilise les couleurs marron et blanc afin que le dessin ressemble à un coquillage
Junonia, le coquillage le plus précieux de l’île de Sanibel. Ma famille et moi voyagions souvent à
l’île quand j’étais petite. Mon grand-père y habitait avant sa mort. Sa maison a été vendue il y a
trois ans, et nous n’y sommes jamais retournés. La plage et le soleil me manquent. Donne au
dessin un joli fond, avec des rayons de lumière et de l’écume de mer. Je veux réfléchir au
magnifique coucher de soleil éclairant le sable et les grandes vagues qui transportent les
coquillages vers la plage. Je vais accrocher ce dessin au mur de ma chambre et, lorsque je le
regarderai, je réfléchirai à mon enfance sur la plage. Je me souviendrai du ciel bleu, de l'air salé et du sable chaud. Pendant chaque voyage, mon frère et moi faisions des châteaux de sable, et nous cherchions de beaux coquillages pour les décorer. J’ai accumulé beaucoup de coquillages
différents, mais je n’ai jamais trouvé de Junonia, parce que c’est si rare. Cependant, c’est un
symbole de l’île, et c’est pour cette raison que j’en voudrais un dessin. Même si je n’y
retournerai jamais dans ma vie, je veux toujours me souvenir de la beauté de l’île de Sanibel et
des moments merveilleux que j’y ai passés.
Vivian Palmer
Dessine-moi une plage avec du sable chaud et doré…
Si j'étais le Petit Prince, je voudrais demander au narrateur de dessiner une plage avec du
sable chaud et doré et de l’eau transparente et bleue. La plage serait ensoleillée et jolie. Je
voudrais le dessin parce que j’adore la plage. Elle me rappellerait l'été et le bonheur. En voyant
le dessin, je me sentirais au chaud, heureuse, et insouciante. J’aime les dessins qui me rendent
heureuse. Le dessin me rendra nostalgique et il me rappellera que je ne suis pas à la plage,
mais le souvenir de la plage me rendra heureuse. La plage que je visite en été n’a pas de sable
doré ou d’eau bleue. J’aime les plages avec l’eau bleue et le sable doré, et je n’y vais pas
souvent. Je ne vois pas souvent ces plages, mais je veux les voir. Je voudrais ce dessin avec
des vagues fortes mais pas grandes ou dangereuses, parce que j’aime jouer dans les vagues.
Les vagues me rappelleraient mes cousins et moi lorsque nous jouions ensemble. Je ne veux
pas que le dessin ait des poubelles parce que ça ne serait pas beau ou amusant. Je ne veux
pas que le dessin ait beaucoup de personnes parce que je n’aime pas quand la plage est
bondée. Je veux qu'il soit midi, parce que la plage en fin d'après-midi me rend fatiguée et pas
enthousiaste. Je ne veux pas que le dessin ait des palmiers. Ils sont trop tropicaux, et ils ne me
rappelleraient pas mes étés. Tout ce que je voudrais c'est être heureuse et et au chaud.
Sydney Brabson
Dessine-moi l'homme de la lune…
Dessine-moi l'homme de la lune. Je pense que si j'étais seule dans le Sahara, je
voudrais un pense-bête pour me rappeler d'où je viens. L’homme de la lune est une
histoire que j'ai comprise quand j’avais cinq ans, et j’adorais l’idée d’une personne qui
nous regarde toujours, mais qui n’est pas un dieu. Je sais que l’histoire que je vais
raconter n’est pas une histoire traditionnelle, mais elle est très spéciale.
Mon grand-père était pêcheur et l'histoire commence avec un pêcheur qui doit
faire un voyage pendant un horrible orage. Il vit seul, sur une péninsule avec une seule
route. La route est souvent inondée. Il a habité dans un phare et a gardé la lumière,
mais personne n'a voyagé près de la péninsule.
Ensuite, une nuit, une tempête horrible a frappé l'océan. Les vagues étaient très
grandes, avec une écume mousseuse et l'eau, de fines gouttelettes d’eau, tombaient
partout. Elles se sont écrasées sur le phare et la péninsule a disparu sous elles.
Mais l’homme était assis dans son salon, buvait et lisait à la lumière des bougies.
Il ne remarquait rien jusqu'à ce qu'il ait levé les yeux de son livre parce que son thé
avait bouilli. Ensuite, il a vu un navire qui clignotait ses lumières désespérément. Donc,
il est sorti dans la tempête. Il a ramé et a ramé. Quand il est arrivé au bateau,
l’équipage était à peine vivant. Il les a tirés sur son radeau et a ramé pour retourner au
rivage. Mais, dans les grandes vagues, un marin est tombé dans l’eau. Alors l’homme
est retourné le chercher.
Il n’a pas pu. Il a sauté à l’eau et a nagé pendant des heures. Ce que j'ai oublié
de vous dire c'est que l’homme était très vieux, mais à ce moment-là, lui aussi a oublié.
Pas de marin n'a émergé. Et pendant quelques moments, l’orage s'est arrêté.
Les nuages ont disparu et la lune a brillé. Soudain, un homme a regardé au fond de
l'océan, comme il le fera toujours, jusqu'à ce qu'il trouve le marin.
J’adore cette l’histoire, et je pense que si j'étais perdue, je voudrais qu'on me
rappelle que je n’étais pas vraiment seule.
Marin Horwitz
Dessine-moi un colibri
“S’il vous plaît, dessine-moi un colibri !” Je vais demander un colibri au narrateur du Petit Prince. Les colibris, ou les oiseaux-mouches, chantent touts les jours sur les arbres et leur voix est très jolie. En automne, les colibris volent vers le sud, et au printemps, ils volent vers le nord. Je ne peux pas voyager comme les oiseaux, mais je peux les observer.
Une fois, il y avait un colibri dans mon jardin un matin d'hiver. Du premier coup d’œil, je l’ai trouvé sous un buisson. Il avait des plumes vertes et de petits yeux noirs. Il était ravissant. C’était très bizarre, parce que les colibris ne restaient jamais en Amérique en décembre. Ils volaient vers le sud, en Amérique centrale. “Pour quoi reste-t-il ?” J’ai pensé. Pour un moment, j’ai voulu le toucher doucement.
Il faisait froid, et il neigeait après le petit-déjeuner. Je suis allée encore au jardin et le colibri était mort. Il était immobile avec ses griffes rigides. J’étais triste. Mon père m’a aidée à enterrer le petit oiseau. La blanche neige a bientôt couvert tout le jardin.
Le jour d’hiver est passé, mais je ne pouvais pas oublier le colibri qui est mort dans le jardin. Pourquoi le colibri n’a pas volé vers le sud chaud ? Même s'il n’avait pas de famille ou d’amis, il devait comprendre qu’il ne pouvait pas survivre en 'hiver. Peut-être qu'il ne pouvait pas voler? Ou il était malade? Le mystère est difficile à résoudre.
Aujourd’hui, j’aime penser que le petit colibri n’était pas comme les autres colibris. Il voulait une vie différente, pas seulement les jours ensoleillés, mais aussi les jours glacials, donc il volait vers une vie différente. Donc, “dessine-moi un colibri, s’il vous plaît !” Je veux voir le petit colibri une fois de plus.
Lighthouse Wu
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